PROJET : cartes postales sonores
maison d'arrêt de Bonneville (74)
Nous proposons de découvrir ici le travail que nous avons réalisé à la maison d'arrêt de Bonneville en novembre 2024 avec 8 femmes en détention avec qui nous avons passé près de 6 jours.
Il s'agit de cartes postales sonores.
BONUS
Présentation
Le projet s’est déroulé dans la maison d’arrêt de Bonneville avec un groupe de femmes détenues parfois depuis plus d’un an, parfois moins d’une semaine, en attente de jugement ou déjà jugées. Nous avons accueilli un groupe aux profils très variés, un groupe qui a beaucoup évolué au cours du projet avec un transfert et une libération et des personnes qui pour de raison de santé ou de possibilité de concentration n’ont pas pu ou souhaité participer à tous les ateliers. Il a donc fallu composer avec ces données inhérentes aux contraintes du milieu carcéral. Au total, nous avons rencontré 8 personnes, avec qui nous avons pu passer entre deux et cinq jours – entre le mardi 19 et le mercredi 27 novembre. L’atelier s’est terminé par un moment de restitution, avec écoute des cartes postales et concert de notre groupe.
Notre objectif était la réalisation de cartes postales sonores, créations hybrides qui pouvaient aller d’un simple montage sonore à une création plus personnelle de textes et de musique, avec en ligne de mire l’apprentissage des techniques d’enregistrement, la réalisation d’entretiens, l’écriture de textes personnels, l’enregistrement de musique, la création de musique électronique et le bruitage sonore, et pour illustrer tout cela, la réalisation de création graphique en collage. Ces ateliers ont été également le lieu de beaucoup de discussions, de confidences, de moments de partage, et de la création d’un lien confiance qui s’est consolidé au fil du temps. C’est le résultat de ce travail multiple qui vous est présenté ici.
MERCI
Nous tenons à remercier :
les personnes détenues qui ont participé et leur souhaitons de pouvoir retrouver un parcours de vie sans accident.
Le personnel de la maison d'arrêt et tout particulièrement Dominique B. la coordinatrice culturelle du SPIP ainsi que Jess la surveillante qui a prêté sa voix.
Le Brise Glace (SMAC d'Annecy) qui a permis ce projet et particulièrement Amélie qui nous a entourés de sa présence positive et bienveillante.
La SACEM, le ministère de justice et la DRAC qui ont cofinancé le projet.
Et bien sur Noé Martin qui fait un service civique dans notre structure et qui a été de grand soutien pour la réalisation de ce projet.